On pourrait croire que les événements et donc les métiers de l’évènementiel, c’est un peu toujours la même chose : un lieu, des invités, de la technique, une logistique bien huilée. Mais si on regarde de plus près, on s’aperçoit que les choses ont beaucoup bougé. Et continuent de le faire.
Le secteur évolue vite, poussé par la technologie, bien sûr, mais aussi par une demande nouvelle : plus d’impact, plus de sens, plus d’émotion. Résultats : de nouveaux métiers apparaissent, des profils hybrides, agiles, souvent difficiles à faire entrer dans les cases traditionnelles.
Une évolution que l’ISEFAC vit sur le terrain
A l’ISEFAC, on observe ça de près. Pas depuis les gradins : directement du terrain. C’est ce qui nous permet d’adapter nos formations en événementiel afin de coller au plus près à la réalité professionnelle. Pas à celle d’hier, mais à celle qui s’écrit aujourd’hui.
Quels sont les nouveaux profils recherchés dans l’événementiel ?
L’événement devient une expérience à part entière
Aujourd’hui, organiser un événement, ce n’est plus seulement “mettre en place un moment”. C’est créer une expérience, une narration, parfois même un engagement. On parle d’événements hybrides, immersifs, responsables, interactifs. Et tout ça demande des compétences spécifiques.
Pas uniquement techniques. Des compétences humaines, culturelles, créatives, aussi. Des savoir-faire qu’on ne trouvait pas toujours dans les fiches métiers traditionnelles.
Prenons quelques exemples concrets.
Un événement, c’est aussi un écosystème digital
Un lancement de produit, une convention ou un salon professionnel ne se contentent plus d’exister “en vrai”. Il faut penser la dimension numérique, avant, pendant, après. Quel ton adopter en ligne ? Quelle plateforme utiliser pour diffuser ? Comment gérer l’interaction avec ceux qui ne sont pas sur place ?
Ce rôle-là, souvent invisible, est devenu central. Il suppose d’avoir une bonne culture digitale, mais aussi du bon sens, de l’intuition, et une certaine sensibilité au public.
L’écologie, n’est plus une case à cocher dans l’évènementiel
Aujourd’hui, rares sont les projets événementiels qui n’intègrent pas une réflexion sur leur impact environnemental. C’est devenu un critère aussi important que le budget ou la sécurité. Et c’est très bien ainsi.
En conséquence, on voit apparaître un nouveau type de chef de projet, capable de penser “durable” sans sacrifier l’expérience. Trouver des fournisseurs locaux, repenser les décors, éviter le gaspillage, rendre l’événement plus accessible… Ce n’est pas juste de la logistique. C’est une démarche globale.
L’expérience compte autant que le contenu
Un bon événement, ce n’est plus seulement ce qu’on y apprend. C’est ce qu’on y ressent. L’ambiance, les interactions, le rythme, les surprises… Tout ça se construit en amont. Et ça suppose un autre métier : celui qui conçoit l’expérience.
Il ne s’agit pas simplement de faire joli, mais de penser en termes de parcours : que voit-on en entrant ? Que ressent-on ? À quel moment crée-t-on une pause, une respiration, un moment marquant ? Ce rôle est encore peu identifié, mais il est en train de devenir essentiel.
Et la communication, dans tout ça ?
Un événement, aujourd’hui, se joue aussi sur les réseaux. Il se construit dans les échanges, les contenus, les teasers, les réactions en direct, les replays. Un responsable de communauté ou un social media manager spécialisé dans l’événementiel peut littéralement changer la portée d’un projet.
Mais pour ça, il faut plus qu’une bonne connaissance des algorithmes : il faut une vraie capacité à comprendre les gens. À sentir ce qui va résonner. Ce qui va faire parler. Ce qui va créer du lien. Et ça, ce n’est pas une IA qui le fera à votre place.
Comment l’ISEFAC prépare à ces nouveaux métiers de l’évènementiel ?
Nous, ce qu’on fait, c’est former des gens capables de jouer ces rôles-là. Pas en leur récitant un programme figé, mais en les mettant en situation, en leur faisant vivre les choses, tester, rater parfois, recommencer. Bref, en itérant.
Nos nos formations et nos parcours sont pensés comme des laboratoires : on y croise des pros du terrain, des ateliers en petits groupes, des projets concrets. Et surtout, on y développe des réflexes : curiosité, esprit critique, autonomie.
Parce qu’on le sait bien : dans ce secteur, il ne suffit pas d’appliquer. Il faut comprendre, proposer, réinventer.
Une conclusion ? Pas vraiment. Plutôt une invitation.
Si vous êtes de ceux qui aiment créer des liens, provoquer des émotions, rassembler autour d’une idée, alors l’événementiel est vraiment fait pour vous.
Et pas l’événementiel d’hier. Celui de demain. Celui qui s’invente au croisement du sens, de la technique et de l’humain. Celui que l’ISEFAC propose dans sa filière évènementiel.